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Notion de pollution

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Au sens généraliste du terme la pollution est une dégradation de l'environnement, par l'introduction dans l'air, l'eau ou le sol, de matières n'étant pas normalement présentes dans ce milieu naturel.

Cette introduction peut entraîner une perturbation plus ou moins irréversible des éco-systèmes, avec pour conséquence principale la migration ou l'extinction des espèces vivantes lorsque ces dernières sont incapables de s'adapter à leur nouvel environnement biophysique. La pollution peut avoir un impact direct sur la santé humaine et la biosphère, comme en témoigne le réchauffement climatique qui transforme le climat de la terre et son écosystème global, entraînant l'apparition de désordres climatiques profonds et de maladies jusqu'alors inconnues.

Le plus souvent anthropiques, c'est à dire directement ou indirectement liées aux activités humaines, les pollutions peuvent également résulter de phénomènes naturels, tels que les phénomènes géologiques, au titre desquels on trouve les irruptions volcaniques ou les tremblements de terre.

Au sens maritime, la notion de pollution à été définie par la commission océanographique internationale de l'unesco comme étant :

" l'introduction directe ou indirecte de déchets, de substances ou d'énergies, y compris de sources sonores sous-marines d'origine humaine, qui entraîne ou qui est susceptible d'entraîner des effets nuisibles pour les ressources vivantes et les écosystèmes marins, avec pour conséquence un appauvrissement de la biodiversité, des risques pour la santé humaine, des obstacles pour les activités maritimes et notamment la pêche, le tourisme et les loisirs, ainsi que les autres utilisations de la mer, une altération de la qualité des eaux du point de vue de leur utilisation et une réduction de la valeur d'agrément du milieu marin ".

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GÉNÉRALITÉS

Du fait que toutes les activités humaines littorales et offshore sont susceptibles de générer des pollutions accidentelles ou volontaires, l'appropriation progressive de la mer par l'homme représente un risque majeur pour l'environnement maritime.

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En mer, les navires de commerce ou de plaisance, mais également les plate-formes de recherche ou d'exploitation pétrolières offshore, les gravières sous marines, les opérations de dragages ou encore les installations aquacoles sont toutes et sans aucune exception, à l'origine de rejets polluants.

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La valorisation des activités marines, en tant que source de richesses énergétiques ou alimentaires, passe en conséquence par la protection de cet environnement.

La gestion de cette menace implique une maîtrise énergétique et l'encadrement des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre les conséquences des changements climatiques. Elle concerne également toutes les pollutions et autres atteintes pouvant être portées au milieu marin et à ses ressources.

  • L'accroissement des pollutions transnationales telles que les marées noires.

  • L'accroissement exponentiel du fret maritime.

  • La sur-pêche et les pressions exercées sur les ressources halieutiques.

  • Les déversements industriels littoraux.

  • Le développement exponentiel du tourisme balnéaire et de la plaisance.

  • La multiplication des programmes d'exploration offshore.

  • Les rejets directs ou indirects de déchets solides plastiques

Pollutions ou de sources polluantes

L'urgence d'une prise de conscience et d'une réaction internationale concertée est aujourd'hui une préoccupation majeure tel que cela à pu être démontré par le processus d'évaluation mondiale de l'état des océans de l'ONU ( Global assessment of the marine environnement ) ainsi que par le programme mondial d'évaluation des eaux ( Global international waters assessment ).

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Dans l'approche des risques écologiques, deux types de pollutions doivent êtres distinctement appréhendées.

LES POLLUTIONS ACCIDENTELLES

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Les pollutions dites accidentelles sont liées à des cas de force majeure. Il peut s'agir entre autre de naufrages ou d'accidents industriels, faisant suite à des défaillances humaines, technologiques, mécaniques ou venant en conséquence d'événements climatiques ou sismiques exceptionnels.

A. Pollutions par les hydrocarbures 

Les hydrocarbures répandus en mer sont une menace pour les organismes vivants, les ressources et les économies côtières.

Les dommages causés vont dépendre entre autre de la quantité et du type d'hydrocarbures, du lieu et de la période ou les hydrocarbures sont répandus.

Les marées noires :

Ces événements surviennent suite à des naufrages de pétroliers ou lors d'accidents sur des plateformes offshore. Les effets des marées noires varient considérablement en fonction des zones géographiques touchées et d'éléments naturels, tels que les vents, les marées et les courants.

Les hydrocarbures en haute mer :

La présence d'hydrocarbures en mer constitue une menace directe pour les oiseaux et les mammifères marins. En enduisant et en colmatant leur surface extérieure complexe ou leur organes respiratoires, les hydrocarbures de surface provoquent la mort par noyade, par hypothermie et par ingurgitation de milliers d'oiseaux. Leurs progénitures abandonnées par voie de conséquence, subiront de fait le même sort.

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En fonction de la nature de l'événement et de l'importance de la pollution qui en découle, l'objectif va être de mettre en oeuvre dans un délai le plus court possible, l'ensemble des moyens disponibles permettant de confiner le polluant avant que celui n'atteigne les zones côtières et le littoral. Support aérien, navires, barrages flottants, écrémeurs, absorbants et en situation extrême l'utilisation massive de dispersants ( Accident de la plateforme Deepwater, Golfe du Mexique ). Lors de ces opérations de traitement chimique, les fractions dissolvantes et dispersantes peuvent elles mêmes exercer une contrainte toxique sur les organismes de sub-surface et provoquer leur altération et disparition.

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Dans certains cas particuliers, tels que les hauts fonds à forte charge sédimentaire, les hydrocarbures en fonction de leur composition physico-chimique couleront au fond de la mer. Ce phénomène va constituer une source de pollution permanente et aléatoire sur plusieurs décennies et représenter une menace pour les organismes benthiques, à court et à long terme.

Les hydrocarbures sur le littoral :

L'arrivée des hydrocarbures, sous la pression des vents et des courants dans les eaux côtières et sur les façades littorales, correspond à la phase la plus critique d'une marée noire.

Cette menace représente toujours un enjeu de grande importance pour les collectivités concernées et nécessite la mobilisation de moyens humains et logistiques nationaux. En effet, dans n'importe quel point d'un littoral et ce quelque soit le pays concerné, des ressources écologiques et économiques sont susceptibles d'êtres endommagées par les hydrocarbures, réserves naturelles, zones à haute densité d'agrément telles que pêcheries, installations industrielles, parcs aquacoles, ports de plaisance et lieux touristiques.

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A la différence des missions de dépollution en haute mer, le nettoyage d'un littoral est une entreprise lourde et complexe. Qu'il s'agisse de littoraux rocheux, de plages ou de mangroves, cette phase nécessite la coordination d'opérations délicates, longues et coûteuses et peut parfois provoquer, lorsque l'utilisation de produits chimiques s'avère indispensable, des dégâts à très court terme, plus importants que les hydrocarbures eux mêmes.

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B. Pollutions par la radioactivité 

Les centrales nucléaire au même titre que d'autres industries nécessitent des sources d'eau, indispensables à l'alimentation permanente de leur puissants systèmes de refroidissement par pompage. Ce choix géographique représente un risque avéré pour l'environnement marin.

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L'accident nucléaire de Fukushima faisant suite au séisme, puis au tsunami du 11 mars 2011 ayant touché la côte est du Japon, est considéré comme le premier événement de pollution radioactive marine de grande envergure. Classé au niveau 7, soit le plus élevé de l'échelle internationale des événements nucléaires, cet accident place Fukushima au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl de 1986.

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Les conséquences écologiques et économiques de cet événement sont considérables et persistantes.

Selon une étude réalisée par le chimiste américain Ken Buesseler de l'institut océanographique de Woods Hole ( Massachusetts ), une source de radioactivité persistante provenant soit d'une fuite du réacteur de la centrale accidenté, soit des sédiments marins massivement contaminés lors de l'accident a été décelée dans l'océan pacifique à un taux élevé et constant. Dix sept mois après la catastrophe, le niveau de radioactivité de plus de 40% des poissons pêchés sur la côte japonaise restait au dessus des normes fixées par les autorités nippones, rendant ces derniers impropres à la consommation humaine.

LES POLLUTIONS CHRONIQUES

Les pollutions chroniques sont directement liées aux activités humaines. Très peu médiatisées, ces pollutions restent néanmoins tout particulièrement préjudiciables à notre environnement et aux éco systèmes. Il peut s'agir du rejet de produits chimiques, de gaz toxiques, de sédiments ou de toutes matières ou substances non dégradables dans l'environnement. Ces rejets proviennent entre autre de la consommation humaine, de l'industrialisation, de l'agriculture, de la recherche, du tourisme, des moyens de déplacement terrestres, aériens ou nautiques et de l'urbanisation.

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Selon le programme des Nations unies pour l'environnement ( United nations environment program ), plus de 80 % des pollutions marines peuvent être classées comme terrigènes ( provenant de l'érosion des terres ) et anthropiques ( provenant des activités humaines). Ce constat résulte du fait que ces pollutions trouvent leur origine dans un bassin dit versant, pour finir dans le milieu marin via les fleuves, canaux, rivières et lagunes.

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A. Les pollutions par les déchets toxiques

Il s'agit des déchets classés comme étant dangereux et ayant un impact négatif directe sur l'environnement et la santé humaine. Parmi ces déchets on trouve certains déchets ménagers, des déchets industriels ou agricoles, des déchets radioactifs et des déchets issus des activités de soin ( DASRI ). Quelque soit leur origine et leur spécificité, ces derniers doivent être confiés à des structures agrées pouvant assurer leur traitement et recyclage. A noter que par extension, les emballages de ces produits même vides sont considérés comme dangereux.

Les déchets et substances polluantes toxiques ont 4 origines principales.

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  • Les substances polluantes d'origine industrielle ( DID- déchets industriels dangereux ) correspondent de façon non exhaustive, aux hydrocarbures, huiles, métaux lourds, solvants, acides, bases, solutions ioniques et radionucléides.

  • Les substances polluantes d'origine agricole correspondent aux engrais, nutriments et pesticides largement utilisés par l'agriculture intensive.

  • Les substances polluantes d'origine urbaine proviennent des eaux de ruissellement et des résidus chimiques non retenus par les filtres des stations d'épuration.

  • Les substances polluantes d'origine ménagère regroupent entre autre l'amiante, les solvants, les piles, les néons, les batteries, les bombes aérosols, les médicaments, les peintures, colles et vernis.

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Selon l'UNESCO, ce sont chaque année de 300 à 500 millions de kilos de métaux lourd, boues toxiques, solvants et autres déchets qui sont déversés dans les mers du globe par les seuls activités industrielles et agricoles.

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B. Les pollutions par les déchets

Il s'agit de l'ensemble des matières polluantes solides et non biodégradables générées par les activités humaines.

Ces pollutions proviennent des fleuves, rivières, émissaires littoraux, du trafic maritime et de l'incivilité de nombreux terriens.

Parmi ces macro-déchets se trouvent entre autre les plastiques, bouteilles en verre, canettes en aluminium, mégots de cigarettes, tissus synthétiques, objets en caoutchouc et les résidus de filets.

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A noter que les déchets plastiques qui représentent plus de 90% des macro-déchets répertoriés sur les sites d'observation, sont classés parmi les déchets les plus faiblement biodégradables, soit entre 100 et 500 ans.

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Les nuisances écologiques résultant de ce type de pollution concernent désormais tous les milieux, y compris les grands fonds. Les plastiques dérivant provoquent la mort des grands mammifères marins par étouffement ( résidus de filets ) ou par occlusion intestinale ( emballages plastiques) et contaminent progressivement toute la chaîne alimentaire.

Pour l'homme la nature de la pollution est essentiellement d'ordre visuel, avec une dépréciation esthétique du littoral et des sites touristiques.

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C. Les pollutions par les substances non toxiques

L'introduction massive de substances non toxique dans l'environnement marin peut à terme constituer une pollution, dés lors que ces quantités dépassent la capacité d'absorption de ce milieu. Il peut s'agir des chantiers littoraux ou offshore de grande envergure.

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Ainsi une concentration massive de particules en suspension, en augmentant anormalement la turbidité de l'eau, peut compromettre ou stopper le complexe processus de photosynthèse indispensable au développement de la flore et faune aquatique et menacer à terme l'écosystème global de la zone concernée.

De plus, le dépôt de ces particules minérales en couches épaisses sur les fonds marins provoque un phénomène d'appauvrissement et de désertification parfois irréversible.

 

Dans un autre domaine, le rejet indirect massif de nitrates et de phosphates en mer, peut être à l'origine de profonds déséquilibres générateurs de phénomènes complexes dont l'eutrophisation. Ce phénomène provoque l'apparition d'algues ou micro algues invasives, souvent toxiques qui détruisent ou entraîne la migration des organismes marins endémiques.

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Pollutions accidentelles
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